Bliss In The Kitchen

Gâteau Princesse

Gâteau Princesse.

Enfin je prends le temps de ma première note de 2008 et -ouf, il était temps!, techniquement je peux encore vous souhaiter une merveilleuse année. Pleine de bonheur pour les papilles, et surtout pour les coeurs.

Au retour des vacances, une semaine à Marin en Haute-Savoie chez les parents de Grégoire, il n'a pas été facile de reprendre les bonne habitudes de cuisine légère, mais finalement j'ai repris mon rythme de croisière. Alors quand j'ai invité nos voisins Dorothée, Laurent, et leurs enfants à goûter dimanche dernier, je me suis laissée aller sans scrupules ni complexes à faire un gâteau plutôt riche.

Ce gâteau Princesse*, je le connais depuis toujours me semble-t'il. Ma mère le faisait quand j'étais enfant et tenais la recette de sa tante. Quand j'étais étudiante en Angleterre, je me souviens lui avoir téléphoné pour lui demander la recette, et ce sont les notes prises ce jour-là qui me servent d'aide-mémoire. Alors à chaque fois que je le fais, cette année de fête et d'amitié resurgit entre les lignes d'une feuille de cours pliée en deux, gribouillée, écornée et ... un peu jaunie (c'est là que je décide de ne plus dire mon âge).

Beaucoup de beurre et des pommes, voilà pour les acteurs principaux, avec bien sûr dans les seconds rôles des oeufs, du sucre, de la farine et du lait. Qui donne d'ailleurs une furtive impression de clafoutis à la dégustation. A condition de ne pas être à la diète, ce gâteau plait à tous, et même Constance ne s'est pas fait prier pour goûter et elle en a mangé un joli morceau pour un si petit minois.

Sans plus tarder voici la recette, simple et rapide. Le plus fastidieux étant d'éplucher et couper les pommes. Vous pouvez le faire, c'est sûr.

Muffins à la Clémentine et aux Graines de Pavot

Muffins à la Clémentine et aux Graines de Pavot.

J'ai trouvé cette recette dans le magazine anglais Olive. Les clémentines, en hiver sont un indispensable dans notre cuisine et nous les mangeons souvent à la chaine, assez gloutonnement, je confesse. Mais il est plutôt rare que je les utilise en cuisine. Alors quand je suis tombée sur cette recette qui en plus impliquait des graines de pavot, adorables si minuscules et si bleues, je n'ai pas tardé à l'essayer. Et puis, quoi de plus facile que des muffins? On touille, on enfourne et on déguste!

Il m'arrive parfois d'oublier un ingrédient quand je cuisine, et la plupart du temps c'est dans un plat salé et cela ne ruine jamais ma popote. Mais quand il s'agit de faire un gâteau ou disons des muffins, voire même des mini-muffins, il est rare que j'oublie un élément. Or il m'aura fallu trois essais pour ne rien oublier dans cette recette. Mais malgré l'oubli des oeufs, puis la fois suivante du jus de clémentine, je n'ai pas été déçue. Je n'avais donc qu'une seule envie, recommencer. Et ce ne sont pas les derniers de la saison: le croustillant de la croûte, le moelleux de la pâte, le croquant des graines de pavot, et le twist de la clémentine... Il en reste, des clémentines?

Un tout petit détail concernant les ingrédients de base. Pour ma troisième fournée, j'ai utilisé de la farine T80. J'hésite toujours* à remplacer toute la quantité de farine dans une recette par de la farine bise ou complète, de peur que ma  préparation ne lève pas. Or j'ai déniché finalement, après avoir arpenté plusieurs magasins bio, une farine T80 spéciale pâtisserie. Aucune différence de texture avec une farine T65. De nouvelles possibilités en perspective!

Quatre-quarts à la Rose

Quatre-quarts à la rose.

Ce week-end fut bien rempli, un vide-grenier s'étendait sur tout le quai Arloing, dans mon quartier de Vaise à Lyon et j'avais réservé un petit emplacement de 3  mètres pour que Maman, ma soeur Fabienne et moi puissions essayer de vendre quelques babioles qui s'ennuyaient ferme au fond de nos placards. Fête des mères oblige, dimanche fut plutôt calme, et nous n'avons pas fait fortune, mais juste quelques heureux avec des bricoles, et puis de la place dans nos placards, et surtout, nous avons passé un très bon moment.

Comme cette idée de ranger et de faire le vide ne me quitte (presque) plus, je continue sur ma lancée et utilise peu à peu tous les sucres qui envahissent le grand tiroir de ma cuisine. J'ai été un peu arrêtée dans cette belle entreprise par la préparation du baptême de Constance. Comme je voulais faire le dessert moi-même, je me suis vue obligée d'acheter des quantités assez infernales de sucre glace... Et non, pas pour faire un splendide macaron, quoi que ça ait été ma première idée, et une idée plutôt fixe. Mais bref, je reprends doucement la liste de mes sucres variés à tester et je tombe sur le sucre aromatisé à la rose. Parfumé grâce à un arôme naturel, ce qui m'a plu, bien sûr, et agrémenté de pétales de rose séchées pour le plaisir des yeux. J'ai beaucoup aimé ce cadeau de mon adorable belle-soeur, dans une jolie boîte surprise, pleine de gourmandises roses: outre le sucre, du thé à la rose, du confit de pétales de rose, un magnifique mug rose, (devenu depuis mon préféré), tout ça pour la naissance de Constance.

Cake aux Pommes et au Sirop d'Erable

Il y a quelques temps, alors que je cherchais une recette de cake au thé, une recette chez Lorette m'a tapé dans l'oeil: un cake aux poires et au miel, adapté de Ducasse, et qu'elle avait customisé avec du gingembre confit. L'évocation de ces saveurs emportées dans ce beau cake tout doré m'ont mis l'eau à la bouche...  Et j'ai pensé à toutes ces petites pommes rustiques que ma tante m'avait données. Jaunes, rouges, (ou les deux), elles n'avaient pas le brillant, l'éclat et la régularité des pommes que l'on trouve sur les marchés, mais elles avaient désormais un destin tout tracé.

Clafoutis à la Mangue

Clafoutis à la Mangue et au Sucre de Palme.

J'ai reçu il y a peu un e-mail me demandant une recette de clafoutis. Quel classique, pensez-vous peut-être? Banal, aussi? Et bien moi j'aime beaucoup le côté rustique du clafoutis, sa pâte dense et légère à la fois, et aussi qu'il mette tant en avant le goût des fruits. Si traditionnel et si évident ici en France, il n'est peut-être pas si courant au-delà des Pyrénées, d'ou Laura m'envoyé sa requête. Outre la réalisation de cet exotique clafoutis, ce billet fut l'occasion d'une plongée dans mon Larousse Gastronomique: il s'agit donc "d'une espèce de pâte à crêpes épaisse, versée sur des cerises". Et pour la petite note historique, sachez que ce dessert vient du Limousin, et que ses habitants ont défendu ardemment la définition comme un "gâteau aux cerises noires" contre l'avis de l'Académie Française qui aurait préféré une "sorte de flan aux fruits".

Il ne vous aura pas échappé que ce n'est pas exactement la saison des cerises. Il aurait pu y en avoir dans mon congélateur, mais non, à la place j'ai trouvé des mangues. Ces messieurs de l'Académie Française vont-ils vouloir déclasser mon clafoutis en "sorte de flan à la mangue"? Peut-être pas, mais les Limousins sûrement. Tant pis, les joies de la cuisine sont bien dans ces petits ajustements du quotidien. Et pour accompagner les exotiques mangues, j'ai décidé d'utiliser le sucre de palme qui était dans mon panier gourmand d'anniversaire. Ce fut une vraie réussite, son petit goût brut taquinant gentiement les mangues si douces et si sucrées.

Voeux Tardifs et Gâteau à la Bruine de Citron

Me voici de retour après un début d'année tout calme. Depuis la naissance de Constance, Grégoire avait incidemment été pris par son travail comme jamais, et nos débuts à la maison à trois ont été un peu cahotiques, du fait de ses déplacements incessants. De longues vacances de Noël, doublées d'un congé paternité pour Grégoire ont donc été les bienvenus. Et en lieu et place de tous nos projets de balades dans le Sud de la France, et de vacances à la montagne, nous sommes finalement restés à la maison, à ne rien faire de spécial que tisser intensément le cocon familial.

Grégoire est retourné depuis quelques jours dans le tourbillon de ses clients, collègues et managers. Il est même parti hier pour Orlando, en Floride, d'ou il se doit, évidemment,de me rapporter quelques bricoles à manger et à lire. Mais en attendant, me voilà à la maison à reprendre mon petit rythme avec Constance, qui sieste béatement. J'en profite donc pour renouer avec la blogosphère et je commence par vous souhaiter à tous une excellente année 2007, pleine de bonheur et de gourmandise!

Me voici de retour après un début d'année tout calme. Depuis la naissance de Constance, Grégoire avait incidemment été pris par son travail comme jamais, et nos débuts à la maison à trois ont été un peu cahotiques, du fait de ses déplacements incessants. De longues vacances de Noël, doublées d'un congé paternité pour Grégoire ont donc été les bienvenus. Et en lieu et place de tous nos projets de balades dans le Sud de la France, et de vacances à la montagne, nous sommes finalement restés à la maison, à ne rien faire de spécial que tisser intensément le cocon familial.

Grégoire est retourné depuis quelques jours dans le tourbillon de ses clients, collègues et managers. Il est même parti hier pour Orlando, en Floride, d'ou il se doit, évidemment,de me rapporter quelques bricoles à manger et à lire. Mais en attendant, me voilà à la maison à reprendre mon petit rythme avec Constance, qui sieste béatement. J'en profite donc pour renouer avec la blogosphère et je commence par vous souhaiter à tous une excellente année 2007, pleine de bonheur et de gourmandise!

Frénésie de Cakes: Cake Praliné au Potimarron et aux Noisettes

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Après les cakes au citron, j'ai réalisé un cake au potimarron et aux noisettes dont la recette vient du petit livre Potirons, Courges et autres Cucurbitacées d'Estérelle Payany, édité chez Librio. Ne résistez pas, pour 2 € seulement, vous voilà avec une mine d'idées pour appréhender l'automne du bon pied, l'humour d'Ester en plus. Elle en a écrit toute une série, et je vais me jeter sur Show Chocolat, son dernier, dès qu'il sera sorti, c'est-à-dire dans les jours qui viennent. Toute la blogosphère culinaire a déjà chanté les louanges de ses petits bouquins, et cet engouement est plus que mérité. Pour ma part, je les découvre seulement, avec grand bonheur d'ailleurs! 

Le résultat de cette recette n'est pas un véritable cake, mais il m'a fait penser au Zucchini Bread de la Maman de Grégoire, qui est un véritable délice, et n'a lui-même de "pain" que le nom. De la base de potimarron râpé et sans doute aussi grâce aux blancs d'oeufs montés en neige résulte une texture légère. Et son goût peu sucré fait la part belle à la noisette. Comme je n'avais pas assez de poudre de noisettes, j'avais une excellente excuse pour compenser avec du pralin, et comme j'en suis une inconditionnelle, cette saveur supplémentaire a fini de me séduire! J'ai finalement diminué la quantité de sucre à cause du pralin.

Frénésie de Cakes: Cakes au Citron

Cakes au citron, sortis du four quelques minutes auparavant.

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J'avais déja mentionné que je suis au régime forcé depuis quelques semaines (des mois?) à cause du diabète gestationnel. J'ai tout de même droit à mon indispensable carré de chocolat noir quotidien. Rien de grave donc, d'autant que la plupart du temps ce diabète se limite à la durée de la grossesse et disparait totalement après l'accouchement. Si tout va bien d'ici 1 ou 2 semaines, je vais pouvoir retrouver le plaisir du sucre et de toutes ses variations. La confiture sur les tartines au beurre salé du petit-déjeuner, un petit cannelé, douceur impromptue quand j'achète ma baguette, la glace aux noisettes de Monoprix qui sera de rigueur, même si à ce moment-là, l'été aura sans doute déjà laissé place à l'automne. Pour ne citer que quelques unes des douceurs qui me font rêver.

Tentative d'Ispahan - Ispahan Endeavour

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Jeudi soir France 2 diffusait Envoyé Spécial et il me semble que toute la France était derrière sa télé et salivait devant notre nouvelle gloire nationale: les macarons. Comme si quand l'Equipe de France ne fait pas de merveilles en Coupe du Monde, le pays se réfugiait derrière sa gastronomie... En regardant le reportage, la fièvre des macarons, qui m'avait un peu quittée depuis cet hiver est remontée illico. Et j'ai eu envie d'un Ispahan. Je n'en ai pas mangé souvent, mais c'est sans doute ma pâtisserie préférée au monde: un délicieux macaron, la fraîcheur de la framboise, la subtilité de la rose,  l'exotisme du litchi. Parfait équilibre. Le talent de Pierre Hermé.

Mais ici, pas de boutique Pierre Hermé, on ne trouve à Lyon que ses livres ou quelques pâles copies de ses créations. Or samedi soir, je recevais ma famille à dîner, et ma soeur Virginie était là, avec son homme et leur fille de 4 ans, ce qui n'arrive pas très souvent, car ils vivent à l'autre bout de la France. Voilà un soir qui méritait certainement un dessert soigné et raffiné. J'étais décidée à me lancer, et à tenter de réaliser des Ispahan. Mon plan d'actions pour les deux jours à venir était:

Crumble Framboise Pistache - Raspberry Pistachio Crumble

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Jeudi, alors que la pluie tombait à torrents sur Lyon et que Grégoire se préparait à partir pour une semaine en Inde (oui, c'est pour son travail, incroyable, non?), je me demandais bien ce que j'allais apporter chez mes amis Claire et Sam qui m'avaient gentiement invitée à dîner. Moi qui pense tous les matins: "voilà, maintenant je recommence à m'occuper de mon cher petit blog!" je ne pouvais décemment pas apporter autre chose qu'un dessert fait de mes mains. D'autant que je déambulais dans la maison en regardant Grégoire faire ses valises. Il fallait que je m'occupe, il fallait que je fasse un gâteau. Et en plus, il a eu la part de la photo pour le goûter, histoire de ne pas partir le ventre vide!

En voyant une recette chez La Tartine Gourmande de Béa mettant en scène de magnifiques framboises, j'ai très vite pensé au paquet entamé qui attendait depuis un certain temps dans mon congélateur, et je me suis souvenue du joli crumble aux fraises de Pascale de l'année dernière. Voilà, l'idée était là. Mais pas de poudre d'amande, dans mes placards. Pour changer je pensais à utiliser de la poudre de noisettes, qui me semblait une parfaite alliée de mes framboises. Mais de toutes façons il me fallait affronter la pluie. Alors je suis partie aussi vite que possible recroquevillée sous mon parapluie, écumer les épiceries du pâté de maison. Elles m'ont sûrement déjà été bien utiles ces épiceries, un jour, mais cette fois-ci je suis revenue bredouille. Point de poudre d'amandes, encore moins de poudre de noisettes